Le Ciel Bleuuuuuuu Sur Nous Peut S'Effondreeeeeer

13 févr. 2008

Et, comme pour endormir le Mal ...

... je mets des couleurs sur mes photos.

Y'a des jours où la mélancolie prend le dessus sur la vie. Des questions pourchassent mes pensées. Pourquoi doit-on souffrire pour tirer des leçons de nos expériances? Pourquoi la sencibilité, ansiennement cultivée, est aujourd'hui une marque de faiblesse...
J'ai parfois l'impression de patauger dans un immonde monde égoiste, arrogent et stressé mais qui se montre indolent et pure. Chaque carré de macadam soulevé par une petite touffe d'herbe me donne l impression que la stérilité de la ville écrase l'ansienne candeure de notre pays. Les courses animales ont été remplacées par les rugissement insessents des villes.
Je rêve parfois d'y échaper, de courire la-bas dans un monde rose et vert et bleu, retrouver l innocence de l'enfance, l'odeur des fleurs et la fraicheur de la rosée. Tout à l'heure je suis allée me promener. Je suivais mes pas dans le dédalle mort des rues trop passantes, souriant malgrès moi de la legerté à laquelle j'arrive à me mouvoir malgrès mes craintes, quand soudain c'était là. L'odeur des fleur, les innombrables couleurs et formes, les feuilles que seule la nature peut colorer de ce vert tendre.. Alors je suis entrée. Et j'ai acheté un bouquet. Ma fraicheur a repris le dessus, je m'époumonne dans le délicat parfum sucré du néctar et je jouit d'une renaissance intérieure blanche et or, je me sens legère à nouveau, comme le serai un colibri savourant l'arôme délicat du printemps, de la vie, de la poésie.

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